Le massif de l’Aigoual est avant tout forestier.
Cette forêt, en grande partie domaniale, résulte d’un ambitieux programme de reboisement mené sous la houlette de Georges Fabre à partir de la fin du XIXe siècle. Encore complètement pelée et exposée aux crues dévastatrices vers 1850, la montagne de l’Aigoual a radicalement évolué vers un espace couvert aujourd’hui à plus de 70% par la forêt.
Les vents chauds et humides en provenance de la Méditerranée rencontrent brutalement cette barrière montagneuse, imposant un climat rude. Dominé par son observatoire météorologique dressé comme un phare à 1 567 mètres d’altitude, l’Aigoual est la montagne de tous les records : pluie et neige intenses, vents violents, brouillard persistant !
Élevages et cultures
Les hautes terres du massif accueillent aux beaux jours de nombreux troupeaux de brebis transhumants, qui empruntent les drailles depuis les plaines languedociennes. Dans les vallées, l’élevage de chèvres pour le lait et le fromage (AOP pélardon) côtoie les cultures sur terrasses : principalement l’oignon doux des Cévennes et la pomme.
La faune à découvrir
Emblématiques du massif, la chouette de Tengmalm et le pic noir, ainsi que de nombreux insectes consommateurs de bois mort tels que la rosalie des Alpes, habitent les forêts. L’Aigoual a également la particularité d’accueillir une espèce introduite en 1950 : le mouflon. Ce cousin et ancêtre du mouton domestique est aujourd’hui facilement observable (liens vers sentier d’interprétation et observatoire du mouflon).