L’apiculture, une activité du territoire
La pratique de l’apiculture représente un poids social et économique non négligeable avec 26 000 ruches recensées pour 300 exploitations apicoles dont une centaine de professionnels. À cela s’ajoute quelques milliers de ruches, issues d'exploitations situées hors du Parc national, qui pratique la transhumance.
Néanmoins, une baisse du nombre d'apiculteurs s'observe depuis plusieurs décennies, du fait de l'augmentation de la mortalité des abeilles.
Des miels variés et réputés
Les miels du terrritoire sont réputés pour leur qualité et leur variété. La diversité des habitats naturels offre une grande variété de flore mellifère comme le châtaignier, la bruyère ou callune, et de manière anecdotique, la lavande.
L'ensemble de la production cévenole peut être évaluée entre 300 et 350 tonnes avec une forte variabilité annuelle. L'activité génère un chiffre d'affaires de 2 à 3 millions d'euros. Leur commercialisation s’effectue principalement en circuits courts.
Une filière de qualité
La dénomination « Miel des Cévennes » a été enregistrée par la Commission européenne comme Indication géographique protégée (IGP). Parallèlement, certains miels produits dans le Parc national des Cévennes bénéficient de la marque Esprit parc national.
Dans les Cévennes, il existe une abeille locale encore utilisée par certains apiculteurs : l’abeille noire des Cévennes. Cette sous-espèce de l’abeille domestique était traditionnellement élevée dans une ruche-tronc en bois de châtaignier. Il en existe actuellement plus de 250 sur le territoire.
L’établissement public porte le programme Pollinisateurs. Ce programme souhaite développer les ressources florales dans le Parc national pour que celui-ci devienne un territoire d’accueil pour les abeilles.
Chaque année, l’établissement public organise une Journée apicole, en partenariat avec le Groupement de défense sanitaire des abeilles de Lozère et le Syndicat apicole de Lozère.