Adventices et messicoles
Les cultures et les jardins abritent des plantes non cultivées, disséminées par le vent ou les animaux, les adventices. Ces plantes, très fréquentes, sont dépendantes de l’activité humaine et varient en fonction de la nature du sol. Sur les sols calcaires secs et plutôt caillouteux, les champs de céréales hébergent des plantes adventices des moissons appelées messicoles, parmi lesquelles le coquelicot et le bleuet.
Sur les bords des chemins, sur les lieux de repos des troupeaux, dans les clairières, dans les lisières de forêt et les haies, d’autres types d’adventices s’implantent : grande ortie et oseilles sauvages, chardons et cirses, belladone, digitale pourpre ou séneçon des bois.
Les fausses « mauvaises herbes »…
A tort appelées « mauvaises herbes », les plantes compagnes des cultures possèdent des propriétés alimentaires ou médicinales. Pour n’en citer que quelques-unes : l’ampoleta (mâche ou doucette), le bréu (laitue vivace), la chélidoine (qui guérit les verrues).
… et les vraies !
Attention ! Certaines sont aussi toxiques, comme la nielle des blés, plante des poissons, et la jusquiame noire, plante des décombres !