Avec l’arrivée du printemps, il n’est pas rare d’apercevoir de jeunes oiseaux ou mammifères seuls au sol. Touchés par leur vulnérabilité apparente, certains promeneurs bien intentionnés pensent leur venir en aide… en les ramassant. Mais ce geste peut malheureusement leur être fatal.
Alors que faire dans ce genre de situations ?
Règle n°1 : limiter au maximum les contacts
Chaque année, au début du printemps, nous recevons des jeunes animaux amenés par des visiteurs persuadés qu’ils ont été abandonnés. Pourtant, la très grande majorité d’entre eux n’est ni blessée, ni en détresse, ni en danger et il est donc important de ne pas intervenir.
Chez les oiseaux comme les rapaces nocturnes (chouette hulotte, hibou moyen duc) ou les merles, les jeunes quittent la plupart du temps le nid avant de bien savoir voler. Ils peuvent se retrouver au sol, mais les parents veillent, souvent à proximité. Les ramasser, c’est interrompre ce lien vital.
À retenir :
Les oiseaux n’ont pas d’odorat. Vous pouvez les déplacer à l’abri (jusqu’à 100 mètres) uniquement s’ils sont en danger (route, chats), sans risque de rejet par leurs parents.
En revanche, les mammifères (lièvres, faons…) ont un odorat très sensible. En les touchant, vous risquez de faire fuir définitivement les adultes. Ne les manipulez jamais sans l'avis d'un professionnel !
Règle n°2 : Appeler le centre de sauvegarde de la faune sauvage
Acheminer un animal trouvé vers le Parc ou un centre de soin (comme ceux de Millau ou Ganges) mobilise des bénévoles et nécessite des soins contraignants et prolongés avant tout espoir de relâcher l’animal. Et souvent, cette prise en charge aurait pu être évitée…
Alors que faire si vous trouvez un jeune animal ?
Avant toute action : appelez le centre de sauvegarde de la faune sauvage de Millau au 05 65 59 09 87 (7j/7 de 9h à 17h). Des conseils adaptés à la situation vous seront donnés.
En résumé :
Observer, oui. Ramasser, non (sauf danger immédiat).
Ne jamais manipuler les jeunes mammifères.
Toujours appeler un centre spécialisé avant d’intervenir.
Merci pour votre vigilance… !