Dans le cadre du cycle "Les mardis à SupAgro", gros plan sur le pique-prune (Osmoderma eremita), coléoptère saproxylique.
Les coléoptères saproxyliques « dépendent, pendant une partie de leur cycle de vie, du bois mort ou mourant, d’arbres moribonds ou morts – debout ou à terre – ou de champignons du bois, ou de la présence d’autres organismes saproxyliques » (Speight, 1989).
La présence de bois morts ou moribonds est donc indispensable à sa survie. Emblématique des vieux arbres du bocage et des vieilles forêts, le pique-prune est un bon indicateur pour évaluer l'état de naturalité des forêts. Difficile à observer en raison de son activité principalement crépusculaire et nocturne, il passe la plus grande partie de sa vie dans la cavité de son vieil arbre.
La présentation sera suivie d'un temps d'échange convivial autour d'un verre.
Une animation gratuite et ouverte à tous.
SupAgro
9 rue Célestin Freinet
48400 - Florac-Trois-Rivières
Le pique-prune : une présence discrète mais remarquée
Menacé en raison de l'amenuisement de son habitat, le pique-prune, espèce d'intérêt communautaire, est protégé par la législation européenne, en l'occurrence la "Directive habitat", et par la loi française.
De nature discrète, le pique-prune a néanmoins fait beaucoup parler de lui. Il a en effet, de par sa seule présence, paralysé en 1999, et durant 6 ans, la construction de l'autoroute A28, entre le Mans et Tours.