De nombreuses communes sont propriétaires de bâtiments et de terrains, acquis ou hérités. D’autres se posent la question de l'opportunité d'acheter un bien lorsqu'il est stratégiquement situé, au cœur de leur bourg. Dans les deux cas, l’absence de projet économiquement viable ou d'investisseurs privés et les coûts élevés d’entretien sont des freins à l’intégration pleine et entière du bâtiment dans la stratégie communale. Pourtant, ces propriétés sont des opportunités pour améliorer l'attractivité de la commune et changer le rapport des habitants à leur centre-bourg.
Dans notre territoire rural, comment trouver des idées pour reconvertir un bâtiment et assurer la faisabilité d’un tel projet? Par qui se faire accompagner et à quel moment ?
A partir d'exemples aboutis de transformation de bâtiments, la journée s'est déroulée dans une ambiance à la fois conviviale et studieuse grâce à des intervenants de qualité, et à des ateliers pratiques sur des cas concrets de communes du Parc.
Stéphane Grasser de la SCIC L’Arban a donné le ton dès le début : chercher à investir les bâtiments vides pour les communes revient à mettre en mouvement le territoire pour fixer des habitants et rendre vivant les centres-bourgs. La mobilisation du plus grand nombre facilite l'émergence de solutions adaptées à chaque situation, au plus près des besoins de chacun. Plus que réoccuper un bâtiment, c'est alors la définition d'un bien vivre local avec ses différentes composantes qui se joue. Si la stratégie pour y parvenir est établie et partagée par l'ensemble de la commune, alors les collectivités peuvent entrer plus facilement dans une phase opérationnelle en cherchant dans la palette d'outils réglementaires, financiers ou statutaires, les plus pertinents..
Une synthèse des échanges sera bientôt disponible sur ce site.