En France, le grand tétras est classé vulnérable c’est-à-dire qu’il est confronté à un risque élevé de disparition.
Sa chasse est interdite en Lozère. En 1976, le Parc national des Cévennes a mis en œuvre une politique de réintroduction d’envergure de cette espèce liée à l’écosystème forestier.
Les comptages permettent de déterminer l'Effectif Minimum d’Été (EME), basé sur une recherche des indices de présence de l'espèce : crottes, plumes, places de pouillage… et des individus vus sur des secteurs prédéfinis et suivis chaque année.
Lors de ces journées une ligne de personnes prospecte un secteur en se déplaçant de front selon un protocole établi.
Quatre journées de prospection ont été réalisées en juillet et en août. Elles ont en outre permis aux participants de se familiariser avec l'espèce.
Au regard des résultats de l’EME, il semble que la population de grand trétras du mont Lozère connaisse une altération. Toutefois, cet indice est loin d’être exhaustif car toutes les zones potentielles de présence n’ont pas été couvertes.