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500 000 € pour poursuivre la modernisation de l’éclairage public

Réserve internationale de ciel étoilé
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La Malène, après la rénovation de son éclairage public © Etienne Jammes

 

Dans le cadre du plan « France Relance » de l’État, l’établissement public du Parc a obtenu une enveloppe de 500 000 € pour lancer un nouveau programme de rénovation de l’éclairage public en lien avec le label Réserve internationale de ciel étoilé (RICE) obtenu en 2018.

 

Grâce à ce nouveau programme, 2005 lanternes seront rénovées selon les critères techniques du guide de l’éclairage de la RICE dans 37 communes de la Lozère, du Gard et de l’Ardèche par les syndicats de l’énergie de La Lozère (SDEE 48), du Gard (SMEG 30), de l’Ardèche (SDE07), Alès Agglo ou des entreprises. Les nouveaux luminaires limiteront l’impact sur la biodiversité et, en raison de leur économie d’énergie, il permettront de réduire nettement la facture d’électricité des communes.

 

Ce nouveau plan de modernisation permettra de réaliser une économie d’énergie de 1500 mégawatt heure (équivalent à la consommation électrique annuelle de 300 foyers), 146 tonnes de CO2 et une diminution de 194 472 € de la facture annuelle d’électricité de l’ensemble des communes concernées par ce nouveau programme.

 

D’ici fin 2022 – début 2023, ce seront au total 9600 points lumineux qui auront été rénovés grâce à des financements européens Feder et au plan « France Relance ».

 

Qu’est-ce que la pollution lumineuse ?

 

La pollution lumineuse désigne un excès de lumière dans un environnement nocturne. Celle-ci peut constituer une gêne pour les organismes vivants la nuit.

La pollution lumineuse est produite essentiellement par l’éclairage public, industriel et commercial. Cette lumière artificielle peut être émise directement vers le ciel par les sources lumineuses, ou bien être réfléchie par des terrains et des bâtiments.

La pollution nocturne a un impact sur la biodiversité. De nombreuses espèces animales sont nocturnes : on estime leur nombre à 30% chez les vertébrés et à 65% chez les invertébrés. La lumière artificielle peut ainsi perturber le déplacement de certaines espèces, modifier leur comportement et perturber leur rythme biologique.

Elle présente aussi des risques pour la santé humaine, en perturbant la sécrétion de la mélatonine, l’hormone du sommeil, essentielle pour la régulation du rythme biologique des êtres humains.

 

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La lumière artificielle peut perturber le déplacement des chauve-souris © Olivier Prohin - PNC
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 Cet article est extrait du Rapport d'activité 2021 du Parc national des Cévennes.

Le rapport d'activité peut être téléchargé sur cette page.