Même dans un territoire où l'usage de produits chimiques est réduit, les pollinisateurs ne sont pas à l'abri des bouleversements issus de l'intensification des activités humaines. Le réchauffement climatique et la transformation des paysages affectent les ressources florales (altération de la flore spontanée, sécheresse et appauvrissement en nectar) dont dépendent les pollinisateurs.
Dans ce contexte la compétition pour les ressources entre abeilles domestiques et abeilles sauvages soulève des enjeux de conservation de la biodiversité autant que de production apicole. Une gestion collective de l'organisation spatiale ainsi que des ressources florales sont nécessaires pour concilier ces enjeux.
Le Parc national des Cévennes constitue un modèle de choix pour ce travail de recherche dont l'objectif est double :
- mettre à l'épreuve une mesure de gestion basée sur la distance inter-rucher,
- mettre en place une concertation des acteurs du territoire pour co-concevoir des solutions d'usage commun des ressources.