Châtaigniers et chênes verts se partagent le territoire. Tous deux craignent le froid. Le premier occupe les pentes non rocheuses entre 500 et 900 m d’altitude, tandis que le second règne sur les versants rocheux ensoleillés à moins de 500 m d’altitude.
Les paysages résultent du travail acharné de l’homme qui a implanté mas et hameaux à mi-pente, près de points d’eau, et a aménagé des espaces cultivables autour des habitations. Longtemps, les bancels ont été occupés par les mûriers. Aujourd’hui, le maraîchage ou la culture du safran permettent de continuer à entretenir ces terrasses.
L’élevage des chèvres et la fabrication du célèbre pélardon - qui bénéficie d’une AOP-, la production et la transformation des châtaignes sont parmi les principales activités économiques.
Dans les cours d’eau, souvent capricieux, notamment lors des « épisodes cévenols », le castor et la loutre sont bien présents. La salamandre affectionne également le territoire. Les vieux châtaigniers creux abritent une vie cavicole intense : chouettes, oiseaux, genette, chauves-souris, insectes et écureuil peuplent les lieux. Dans les forêts, sangliers et cervidés abondent.