Le Parc national des Cévennes (PNC) a toujours réalisé des opérations de surveillance des sites fréquentés par les vautours et plus particulièrement par les Gypaètes réintroduits dans le cadre du programme Life GypConnect.
Mais, depuis la mort du Gypaète Dolomie le 11 novembre 2020, victime d’une destruction volontaire par tir dans le périmètre du PNC, les agents se mobilisent, notamment en inter-services aux côtés des réservistes de la gendarmerie ou en coordination avec l’Office Français de la Biodiversité (OFB).
Ainsi, en 2022, 11 journées de surveillance ont été effectuées par les agents commissionnés et assermentés du PNC lors de la période d’ouverture de la chasse, dont deux dates en collaboration directe sur le terrain avec les réservistes de la gendarmerie nationale.
En outre, 6 journées de surveillance ont également été assurées par les agents de l’OFB sur les semaines durant lesquelles le PNC ne pouvait être présent afin de maintenir une pression d’observation homogène et prolongée au fil de la saison de chasse.
En 2022, ce sont donc 17 journées de police de la chasse dans les secteurs fréquentés par les Gypaètes qui ont ainsi été programmées et réalisées par le PNC, l’OFB et parfois en collaboration avec la gendarmerie nationale, en vue de la protection de cette espèce menacée.
Ces journées de surveillance ont été assurées aussi bien en semaine que le week-end afin que la police de l’environnement soit la plus visible possible par tous les utilisateurs du territoire fréquenté par ces grands rapaces.
Pour 2023, le nouveau programme Life GypAct ayant été approuvé par la commission européenne, le PNC programme à nouveau plus d’une dizaine de dates de surveillance dont un certain nombre en inter-service, en souhaitant que ces actions conjuguées de surveillance, de police, de sensibilisation et d’information permettent à terme de faire cesser les actions de destruction d’espèces protégées.
Valérie Quillard,
Cheffe d'équipe Connaissance et Veille du territoire
Massif Causses-Gorges