Zen, le vautour moine qui était né à proximité du sentier des corniches et n'avait pas donné signe de vie depuis l'année dernière a été observé !
Il a en effet refait son apparition sur le charnier de Cassagnes le 12 septembre dernier puis a été revu à 2 reprises au même endroit !
Voici une photo prise le 28 octobre par Mélissa Rautureau, en service civique à la LPO Grands Causses.
Itinéraire d'un poussin vautour moine
Sa naissance avait été un véritable évènement. En effet, les parents de ce rapace nécrophage protégé avaient décidé, lors du confinement, d’installer leur nid à 30m d’un des sentiers de randonnée les plus fréquentés du Parc sans se douter qu’au printemps, les humains souvent bruyants et parfois accompagnés de chiens, afflueraient en masse.
Nous vous avions raconté ses premiers mois de vie dans cet article :
Et son envol ici :
Nous vous tiendrons informés si jamais nous avons des nouvelles !
Pour rappel, on recense seulement 28 couples de vautours moines dans le Parc national des Cévennes où il est considéré comme une espèce d’intérêt communautaire prioritaire.
Le vautour moine
Le Vautour moine est le plus grand des Vautours, avec une envergure qui peut atteindre 2m80.
Sa calotte crânienne est couverte d’un duvet blanchâtre, ce qui passe pour une tonsure et lui vaut le mon vernaculaire de moine.
Sa silhouette en vol est plus celle d’un Aigle de part la largeur de ses ailes, très digitées au bout, lui procurant une tenue plate quand il cercle et légèrement tombante quand il plane.
Il relève souvent sa queue avant de se poser au contraire du Vautour fauve, qui lui laisse pendre ses pattes. Doté d’un bec puissant et très tranchant c’est un nécrophage strict.
Il est spécialisé dans la découpe de la peau, des tendons et des cartilages.
On recense 28 couples dans les Cévennes sur un total d’une cinquantaine de couples en France.