Cette année, ce sont dix Réserves de biosphère françaises : marais Audomarois, Cévennes, bassin de la Dordogne, Fontainebleau & Gâtinais, gorges du Gardon, archipel de Guadeloupe, îles et mer d’Iroise, Luberon Lure, Mont Viso et Mont Ventoux qui ont organisé des trophées sur leur territoire, et récompensé 24 lauréats. Cette année également, des trophées « transfrontaliers » ont été organisés conjointement en Italie et en France dans la Réserve de biosphère transfrontière du Mont Viso.
Une présentation des lauréats des trophées était organisée à l’Unesco à l’invitation de Miguel Clüsener-Godt, directeur de la division des sciences écologiques et de la terre, secrétaire du programme MAB, et de Didier Babin, président de MAB France. Elle a réuni une centaine de participants, lauréats des trophées accompagnés des coordinateurs des Réserves de biosphère organisatrices.
A cette occasion, Madame Cottet-Plantavid, lauréate de la première édition des Sylvotrophées du Parc national des Cévennes, a été mise à l'honneur pour la gestion multifonctionnelle et durable de sa forêt privée située à Saint Germain de Calberte. «J'ai apprécié cette rencontre au siège de l'UNESCO et j'ai découvert des choses étonnantes...Je pense qu'il y a encore bien du pain sur la planche si on veut que l'Humanité progresse dans de bonnes conditions et c'est nécessaire...Les contacts avec les autres lauréats des réserves de biosphère françaises étaient très intéressants et enrichissants », a réagit la lauréate.
A l'issue de la remise des trophées, Gérard Rouquette, maire de Saint Privat de Vallongue, élu «meilleur village pour la biodiversité 2018» a partagé son expérience avec l'assemblée et reçu les félicitations de l’association Française des Réserves de biosphère. Les Réserves de biosphère sont des sites reconnus par l’UNESCO dans le cadre du programme MAB (l’Homme et la Biosphère). Chaque Réserve de biosphère a pour vocation de devenir un modèle de développement durable à l’échelle régionale, en favorisant la prise en considération des relations entre l’homme et l’environnement par les acteurs locaux, dans leurs différents domaines d’activité. Elles contribuent ainsi à la mise en œuvre des Objectifs du Développement Durable des Nations Unies « pour éradiquer la pauvreté, protéger la planète et faire en sorte que tous les êtres humains vivent dans la paix et la prospérité ». En 2018, les Réserves de biosphère constituent un réseau mondial de 686 sites dans 122 pays, dont 14 en France.