L’établissement public du Parc coordonne et anime un Plan Agro-Environnemental et Climatique (PAEC) pour la période 2023-2027. Ce plan permet de mettre en place Mesures Agro-Environnementales et Climatiques (MAEC) autour de deux enjeux principaux : la biodiversité remarquable et le pastoralisme collectif.
Concernant l’enjeu biodiversité, la priorité a été donnée aux zones humides, notamment les tourbières. Les éleveurs du mont Lozère ont été principalement concernés. Toutes les exploitations dont la surface agricole en cœur de Parc contenait plus de 3% de tourbières ont pu souscrire des contrats. Des diagnostics de terrain ont permis d’informer les agriculteurs sur la sensibilité de ces milieux aux pratiques pastorales. Les cahiers des charges et plans de gestion ont parfois comporté des mises en défends pour empêcher les troupeaux de pâturer les tourbières les plus fragiles ainsi que des modifications des systèmes d’abreuvement.
D’autres MAEC ont pour objectif de conserver un habitat favorable, constitué de zones très pâturées et de milieux buissonnants, pour la Pie grièche méridionale et le papillon Apollon sur les causses.
Concernés par l’enjeu du maintien du pastoralisme transhumant, les groupements pastoraux ont pu également solliciter des mesures de préservation des pelouses et des landes.
Tous les agriculteurs engagés devront suivre des formations de l’établissement sur les thématiques correspondant aux contrats. Les diagnostics et contrats ont été réalisés et rédigés en partenariat avec la Chambre d’Agriculture du Gard et de la Lozère, la Chambre Régionale d’Agriculture d’Occitanie et le COPAGE.
Dans le territoire du Parc national, 26 exploitations et 19 groupements pastoraux ont pu bénéficier de contrats MAEC. L’ animation des MAEC a été financée par la Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DRAAF) Occitanie.
« financé avec le concours du ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire ».
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