Le 25 janvier dernier, à l’occasion de la cérémonie des vœux au siège de l'établissement à Florac, le président du Parc national, Stéphan Maurin, a annoncé la nomination du nouveau directeur du Parc par le ministre de la Transition écologique, listé les chantiers de 2024 et remis les prix du concours forestier du Sylvotrophée. 

Après la diffusion d’un film retraçant les temps forts de l’année écoulée, Stéphan Maurin, président du Parc national a adressé ses vœux à l’assemblée au nom de toute l’équipe du Parc. Il a également profité de ce moment pour saluer le travail effectué par les agents et les élus qui composent les différentes instances de l’établissement. « Vous avez permis, en toute intelligence, par votre sens des responsabilités et par votre disponibilité au sein du conseil d’administration et dans les différentes représentations que vous occupez, de faire avancer l’institution ».

Nomination du directeur du Parc

Au chapitre des bonnes nouvelles, Stéphan Maurin a annoncé que la nomination du nouveau directeur du Parc avait été effectuée la veille par le Ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu. Une nomination qui correspond au choix formulé par le jury chargé de son recrutement. «Il s’agit de Mr Vincent Cligniez, cadre dirigeant interministériel, ingénieur des ponts, des eaux et des forêts, âgé de 54 ans. Depuis janvier 2020, il occupe le poste de directeur de la direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) de l’Aude. Il a acquis 30 ans d’expérience dans différents domaines : l’agriculture, l’environnement, les risques, l’urbanisme, l’habitat, la gestion et le management. Il devrait nous rejoindre, je l’espère, au début du mois de mars ». 

2 nouvelles communes adhèrent au Parc

Avant de lister les grands chantiers qui marqueront cette année, le président a également annoncé l’entrée de deux nouvelles communes, Vabres et Saint-Félix de Pallières, dans le Parc, portant à 115 le nombre de communes adhérentes à la charte. Ce projet de territoire, adopté en 2013 pour une durée de 15 ans, fait l’objet d’une évaluation intermédiaire. Le travail engagé par l’équipe du Parc et ses instances doit se poursuivre. Il consiste à évaluer les actions engagées depuis son adoption pour identifier les résultats et leurs impacts afin de les faire évoluer si cela est nécessaire en 2025. «Ce sera à nous, habitants, élus, agriculteurs, forestiers et à l’ensemble des acteurs sociaux économiques du territoire, que reviendra la responsabilité d’inventer avec l’appui des agents de l’établissement public de nouveaux modèles de développement en nous adaptant aux évolutions globales, et notamment climatiques, en cours». 

2024 sera aussi marquée par l’inauguration de la réserve qui accueillera la collection du musée du Mont Lozère au Pont de Montvert Sud Mont Lozère. Le président a également rappelé que l’agropastoralisme était toujours une priorité de l’établissement public. « Les agriculteurs sont encouragés a adopter des pratiques vertueuses notamment les mesures agro-environnementales et climatiques, les MAEC, qu’il faudra s’efforcer de maintenir à un niveau financier acceptable ».

Ensemble vers la transition écologique

Le Parc national devra continuer à être un territoire d’expérimentation et d’innovation, une institution qui appartient à tous et un outil au service de tous. Et le président de conclure « ensemble, solidaires, unis, continuons d’avancer sur le chemin de la transition écologique afin de mieux préparer l’avenir. Cet avenir que Victor Hugo préférait au passé car c’est là, disait-il, que j’ai décidé de vivre le restant de mes jours ». 

Découvrez le film des temps fort 2023 du Parc national