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Les Cévennes sont un territoire où se développe une grande variété de pommes et de châtaignes. Ces variétés locales se sont adaptées aux rudes conditions (géologique, climatique, géographique…) de la région. Parmi celles-ci, certaines variétés ne peuvent être retrouvées que sur une seule vallée. Les produits comme la pomme ou la châtaigne se retrouvent beaucoup dans la cuisine traditionnelle cévenole.

 

La châtaigne

 

On cmpterait une centaine de variétés de châtaignes sur l’ensemble de son territoire. Cette importante diversité de châtaignes est une ressource génétique précieuse.

Le châtaignier est un arbre très important dans les Cévennes puisqu’il était considéré dans le temps comme un arbre à pain. La châtaigne remplaçait alors les céréales présentes sur les plaines et plateaux.

Aujourd'hui la châtaigne a toujours sa place dans nos assiettes. Elle peut également être utilisée comme accompagnement, dans les soupes ou encore dans les desserts. Elle pouvait enfin servir de nourriture pour les animaux lorsque ces derniers pâturaient dans les châtaigneraies (pâturage, nourriture hivernale).

Quelques espèces locales

La  Pellegrine et la Marron Dauphine sont surtout utilisées pour la confiture et les marrons frais en bocaux.

La Figarette est intéressante pour la transformation.

La Bouche Rouge possède un goût très sucré apprécié pour réaliser des confitures.

La Sardonne est principalement cuisinée en fruits frais d’accompagnement.

 

Une AOP (Appellation d’Origine Protégée) Châtaignes des Cévennes est actuellement en projet. En tout, 25 variétés seraient retenues pour bénéficier de cette dénomination.

L’établissement public est propriétaire d'un verger conservatoire à Aumessas, dans la Vallée de l’Arre. Cette châtaigneraie, mise en place dans les années 80, recueille un ensemble de variétés du versant méditerranéen des Cévennes. Il fait actuellement l’objet d’un travail d’identification des variétés présentes sur le site.

 

La pomme

 

De nombreuses variétés de pommes sont originaires des différentes vallées des Cévennes. Le Parc national souhaite conserver cette diversité génétique. Pour cela, il relance un verger conservatoire qu’il cogère avec Vergers de Lozère.

Le Verger de Ventajols, instauré par des agents du Parc en 1988, a pour objectif de préserver l’ensemble des variétés cévenoles. Cette plantation, qui n’utilise aucun traitement, produit des greffons pour ensuite les diffuser dans le territoire.

En cours de réhabilitation, le verger bénéficie de l'expertise d’une pomologue, Sabine Rozier, qui identifie toutes les variétés présentes. En tout, la plantation abrite 16 variétés de pommes, 8 de poires et 7 de prunes.

Les pommes récoltées ne sont pas commercialisées mais données à l’association floracoise Quoi De 9 qui les transforme pour faire des compotes pour la crèche de Florac et ses adhérents.

Quelques espèces locales

La Reinette du Vigan, originaire de la Vallée de l’Hérault, a été réintroduite dans les Cévennes au cours de ces 30 dernières années. Depuis, une filière économique s’est développée autour de cette pomme. Elle est notamment utilisée pour les jus et se prête bien à la cuisson.

La Rouge de Borne est une pomme de la Vallée de la Borne en Ardèche. Réputée pour leur goût acidulé et leur bonne conservation, elle est idéale pour les jus et se déguste également crue.

La Cagarlaou est une pomme très productive provenant de la Vallée du Tarnon et de la Mimente. Elle est excellente en compote.

La Djaleï est une pomme issue de la Vallée de Rampon. Elle doit son nom de pomme « gelée » à sa chaire transparente.


Source URL: https://cevennes-parcnational.fr/node/9406