Le piémont cévenol est un massif qui présente à la fois un socle calcaire, gréseux et schisteux. Il forme ainsi une ligne de transition entre les Cévennes et la garrigue, très calcaire.
Autrefois, la région comprenait de nombreux châtaigneraies. Aujourd'hui abandonnés, les châtaigniers ont laisser place à des forêts de pins maritimes. Le bois de ces pins était beaucoup utilisé dans les mines du secteur pour consolider les galeries. Ils ont, en effet, la propriété de craquer avant de s’effondrer, ce qui prévenait les miniers du danger.
L’héritage minier est encore très présent dans ce massif. Les maisons, par exemple, sont ramassées et mitoyennes alors que dans le reste des Cévennes, celles-ci sont individuelles et dispersées.
Le piémont cévenol est le seul massif à être desservi par une ligne ferroviaire. Appelé « Le Cévenol », ce train arpente depuis 1955 les remarquables paysages des Cévennes. Ce chemin de fer est également un point d’accès intéressant pour aller au Mont Lozère via Génolhac.
Le tourisme est l’une des principales activités économiques du massif. Sur le col de Portes, le Château de Portes signale l’entrée dans les Hautes Cévennes. Plus au sud, à Saint-Jean-du-Gard, Maison rouge, le musée des vallées cévenoles dévoile l’histoire des Cévennes et de ses paysages. Pour les plus curieux, certains lieux remarquables comme la grotte de la Cocalière, la Bambouseraie en Cévennes et la grotte de Trabuc révèlent les Cévennes de manière inattendue. Les grandes itinérances comme le chemin de la Régordane, d’Urbain V ou encore celui de Stevenson traversent également le piémont cévenol.
La faune du massif est très similaire avec celle présente dans les vallées cévenoles. Des castors, des loutres et des salamandres sont établis dans la Cèze, l’Homol, le Luech et les Gardons. Les chauves-souris ont investi les galeries des mines abandonnées. Dans le Gard, les plantes des garrigues (oliviers, chênes verts, etc.) commencent à faire leur apparition parmi les pins et les châtaigniers.