Des produits sains et respectueux de la nature

41 producteurs agricoles sont impliqués dans la marque. Les maraîchers, apiculteurs, éleveurs et vignerons bénéficiaires d’Esprit parc national - Cévennes s'engagent fortement en faveur de la préservation de l'environnement ce qui traduit leur attachement au territoire.

Depuis 5 ans, Ester Percivati se consacre pleinement à l’apiculture sous l'appellation Abeilles Nomades. Installée au Chambon, elle possède 300 ruches qu’elle transhume à partir de la fin mai. « Comme les bergers, nous essayons de trouver les bons étages de végétation pour que nos abeilles bénéficient des ressources nécessaires afin d’être en bonne forme». 

Ester produit du miel de framboisier sauvage, toutes fleurs des Cévennes, de châtaignier, occasionnellement du miel de bruyère blanche et bruyère callune, du propolis et du pain d’épices. Une production certifiée AB et sous l’IGP Miel des Cévennes. Très investie dans les dynamiques locales, elle est membre du CETA Api d’Oc. Ce groupement travaille sur la sélection génétique de l’abeille Buckfast afin de la rendre plus adaptée au changement climatique et au manque de ressources périodiques. 

La rusticité étant davantage recherchée que la production. « J’apprécie le travail collectif et le partage d’expériences car ensemble on va plus loin. J’ai souhaité intégrer la marque Esprit parc national pour me faire connaître des acteurs locaux et intégrer un réseau ».

Au plus près du consommateur

Aux Espérelles à Ventalon en Cévennes, Vergers d’automne propose une belle gamme de produits transformés salés et sucrés à base de châtaignes : pâtés végétaux, sirop, crème de marron aromatisée.... Depuis 2016, Estelle et Morgan Clermon exploitent les 5 hectares d’une châtaigneraie familiale composée d’une dizaine de variétés locales et anciennes, certifiée en AB et labellisée AOP Châtaigne des Cévennes.
Un soin particulier est apporté à la châtaigneraie. Son entretien est réalisé sans produit chimique, le pâturage des ânes et des chevaux permet son débrouissallage. Associé aux bogues de châtaignes, le fumier apporte par ailleurs une fertilisation naturelle. Si une partie de la production est transformée dans les ateliers de la CUMA du Pendedis et à Verfeuille, « nous sommes entièrement autonomes pour la fabrication de la farine, car nous disposons d’une clède et d’un moulin », explique Estelle. La vente s’effectue localement sur les marchés, foires et dans les boutiques de producteurs. « Etre en lien direct avec les consommateurs nous permet de mieux les sensibiliser à nos pratiques de culture et de transformation ».

Favoriser la biodiversité

Réputé pour ses fraises, le GAEC d’Ispagnac cultive, en AB, près de 70 variétés de légumes et fruits de saison sur 3,5 ha, dans une démarche respectueuse de la biodiversité. Près des parcelles de culture, des landes fleuries accueillent les pollinisateurs, indispensables à la fructification. D’autres insectes jouent également un rôle essentiel pour la production. « La lutte biologique intégrée est au coeur de notre travail. En cas de prolifération de ravageurs comme les pucerons sur nos cultures, nous utilisons des insectes auxiliaires, les chrysopes, pour les éradiquer », expliquent Julia Elfadili et Clément Théry. Concernant leur pratique culturale : la mise en rotation longue, l’apport d’amendements organiques ponctuels et l’association de plantes préviennent l’apparition des maladies. Le désherbage est effectué manuellement et le paillage utilisé est biodégradable. Pour un usage raisonné de l’eau, l’irrigation est assurée par un système de goutte à goutte. Les fruits et légumes frais sont vendus en circuit court dans un rayon de moins de 50 km. Les fruits abîmés sont transformés en sirops, jus et confitures. Tout est valorisé !